Selon le professeur britannique Richard Sakwa de l'université du Kent, le seul fait que les dirigeants russe et américain tiennent enfin une rencontre bilatérale est assez important. «Il est très étonnant que Trump ait rencontré Kim Jong-un plus tôt que Poutine», insiste le chercheur.
Pour l'ancien ministre iranien des Affaires étrangères Seyed Kamal Kharazi, «nous sommes tous des spectateurs dans le théâtre de monsieur Trump». «Chaque jour apporte de nouvelles préoccupations et de nouveaux élans, mais nous devons rester prudents», indique-t-il.
«Je ne crois pas que la réunion entre les Présidents Trump et Poutine portera des fruits concrets, mais qui vivra verra», a souligné M.Kharazi.
L'ex-secrétaire du ministère indien des Affaires étrangères Shyam Saran partage une position similaire. D'après lui, il ne faut pas surévaluer l'importance de pareilles réunions:
«Nous devons prendre une certaine pause avant de tirer des conclusions concernant ses résultats et leur éventuelle utilité politique», a annoncé M.Saran.
Toujours selon lui, la réunion entre MM. Poutine et Trump «a plus de rapport à la politique intérieure des États-Unis qu'aux relations avec la Russie».
Vladimir Poutine et Donald Trump doivent s'entretenir le 16 juillet dans la capitale finlandaise. Selon le service de presse du Kremlin, les deux dirigeants ont l'intention de discuter des perspectives des relations bilatérales et des questions d'actualité de l'agenda international.
