AeroMobil
Si vous pensez que seuls les pays les plus avancés technologiquement et industriellement sont capables de créer une voiture volante, détrompez-vous. L'expérience de la société slovaque AeroMobil en est le parfait exemple. En septembre 2017, elle a présenté son modèle hybride AeroMobil 4.0 au 67e Salon international de l'automobile de Francfort, dont la version précédente 3.0 s'était crachée lors d'un vol d'essai en 2015.
Cette voiture volante électrique à décollage et atterrissage vertical, développée depuis 2009 par l'entreprise canadienne Opener, semble être proche de faire son entrée sur le marché. Après une décennie de tests (le premier vol a été effectué en 2011), le concepteur de la BlackFly a annoncé le début de sa commercialisation en 2019. De plus, elle a déjà obtenu sa licence d'exploitation aux États-Unis.
Ehang 184
Les Chinois se lancent aussi dans la course aux voitures volantes. En février 2017, à Dubaï, le fabricant de drones Ehang a dévoilé son projet d'automobile volante autonome. Grâce à son système interactif de gestion, l'Ehang 184 pourrait être configurée par une personne sans préparation spéciale. La voiture serait dotée d'un système de sécurité qui protégerait l'appareil non seulement d'un crash, mais aussi d'un piratage.
Les concepteurs de la startup allemande Litium se positionnent en tant que défenseurs de l'écologie et de l'espace urbain. Ils développent le projet Litium Jet de voiture volante écologique, économique et universelle et promettent qu'elle permettra de voler de Londres à Paris en une heure à la vitesse de 300 km/h. La Lilium Jet pourrait également être utilisée dans les grandes villes, faisant moins de bruit qu'une moto.
PAL-V Liberty
La création par des ingénieurs néerlandais PAL-V Liberty a décollé pour la première fois en 2012. Cette année, cette voiture volante a été présentée lors du salon de Genève. Elle peut être utilisée comme une automobile classique ou un hélicoptère et atteindre une vitesse de 160 et 140 km/h respectivement.
Étant capable de porter deux personnes et 20 kilogrammes de bagages, la PAL-V Liberty n'a pas besoin de sources exotiques d'énergie. Elle fonctionne à l'essence et consomme près de sept litres aux 100 kilomètres. En fonction du mode choisi, la voiture peut parcourir de 400 à 1.315 kilomètres.
Terrafugia Transition
Le concepteur de la Terrafugia Transition la qualifie de première voiture volante en pratique. Le premier vol de son prototype a eu lieu en 2009. Contrairement à la PAL-V Liberty, cet appareil se transforme un avion, dont les ailes se replient en mode terrestre.
Les futurs propriétaires de ce véhicule ailé pourraient voler à 160 km/h sur une distance de 643 kilomètres. Mais cela ne sera possible qu'après le processus de certification, qui n'est pas encore terminé. Il est déjà possible de réserver la Terrafugia Transition, dont le prix serait de 300.000 à 400.000 dollars.
N'ayant pas encore commencé à vendre les voitures Transition, la société américaine Terrafugia développe déjà son nouveau concept TF-X, qui surpasserait le modèle précédant du point de vue du design et des caractéristiques techniques. La vitesse serait augmentée à 320 km/h et l'autonomie à 800 kilomètres. Contrairement à son prédécesseur, ce modèle serait électrique. La configuration des moteurs lui permettrait d'effectuer un décollage et un atterrissage vertical. Ses réservations sont déjà ouvertes.
Il semble que le géant aéronautique Airbus entende entrer sur le marché du taxi aérien. En 2016, cette société a lancé le projet Vahana, qui a commencé à élaborer le drone-taxi Alpha One. Son premier vol a été effectué au début de cette année. Les moteurs électriques de ce taxi aérien lui permettent de s'élever à une altitude de plus de 5.000 mètres et de transporter un passager. Airbus envisage de commercialiser cet appareil d'ici à 2020.