«Plus de 400 échantillons, objets et éléments ont été recueillis par des groupes de recherche dans le cadre de l'enquête policière sur le meurtre de Dawn Sturgess et l'empoisonnement de Charlie Rowley par la substance neuro-paralytique "Novichok"», lit-on dans le communiqué publié sur le site du Metropolitan Police Service.
UPDATE: Statement and update on Saliisbury investigation https://t.co/w7LQLNEbPr pic.twitter.com/TKJ0LRZaYc
— Metropolitan Police (@metpoliceuk) 14 июля 2018 г.
Selon le document, la recherche des preuves matérielles pourrait se poursuivre «pendant encore plusieurs semaines, ou même plusieurs mois».
Amesbury est une ville voisine de Salisbury, où, le 4 mars dernier, l'ex-agent double Sergueï Skripal et sa fille avaient été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière leur empoisonnement.
La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.