«Facebook n'a pas réussi à fournir le type de protection des données dont ils sont tenus conformément au Data Protection Act [loi sur la protection des données, ndlr]. Des amendes et des poursuites pénales punissent certes les coupables, mais mon véritable objectif est de rétablir la confiance en notre système démocratique» a déclaré Elizabeth Denham, rapporte The Guardian.
Et de poursuivre:
«Il ne s'agit pas seulement d'amendes… Toute entreprise se préoccupe de sa réputation, car les gens veulent être sûr que leurs données sont en sécurité».
Selon elle, suite au Règlement général sur la protection des données (RGPD) de l'Union européenne, entré en vigueur le 25 mai dernier, les sanctions financières seront plus importantes dans le cas d'une nouvelle infraction.
Auparavant, le New York Times avait révélé que la société Cambridge Analytica avait utilisé illégalement les données de millions d'utilisateurs Facebook pour évaluer leurs préférences politiques et mieux cibler la campagne présidentielle de l'actuel Président des États-Unis. Les données d'au moins 87 millions de profils d'utilisateurs de Facebook, principalement des résidents américains, auraient été partagées à Cambridge Analytica, a annoncé le 4 avril Mike Schroepfer, directeur de la technologie (CTO) de Facebook.