Les forts changements de température ne sont pas le seul problème que devraient rencontrer les habitants potentiels de la planète rouge. Les chercheurs rappellent qu'il faudra également être capable de résister également au sol martien, riche en acides perchloriques, un composé chimique très toxique qui est hautement destructif pour les espèces biologiques. Les bactéries découvertes, elles, continueraient à se développer même exposées à une concentration élevée d'acide perchlorique, jusqu'à dix pourcents de l'air, quand la concentration de l'air atteint seulement un pourcent sur Mars.
Mais les chercheurs sont allés encore plus loin. Ils ont soumis cette bactérie à plusieurs solutions chimiques dont le sodium, le magnésium et le chlorure de calcium tout comme ils l'avaient fait pour l'acide perchlorique, afin de définir quelle quantité de ces agents chimique suffiraient à tuer la bactérie.
Toutes ces expérimentations ont prouvé que les Planococcus halocryophilus sont capables de formidablement s'adapter à leur environnement et seraient potentiellement en mesure de se développer sur d'autres planètes du système solaire, mais aussi Pluton et les lunes orbitant autour de Saturne et de Jupiter.