«Toujours aucune idée de ce que c'est, mais il se propage TRÈS agressivement. Le schéma d'attaque ressemble vaguement à Mirai mais ce n'est PAS Mirai. Le fichier exécutable est compressé et les commandes sont assez polymorphes», a écrit VessOnSecurity sur Twitter.
Still no clue what this is, but it is spreading VERY aggressively:https://t.co/jrRg5aXxSt
— Vess (@VessOnSecurity) June 30, 2018
The attack pattern is vaguely Mirai-like but it is NOT Mirai. The executable is packed, the commands are quite polymorphic.
Ensuite, l'expert a partagé la carte de propagation de ce virus.
«D'abord, la situation dans son ensemble. Comme d'habitude, les États-Unis occupent la première place. Notez le nombre anormalement élevé d'adresses IP et d'URL. La raison en est le virus dont j'avais parlé l'autre jour», a expliqué l'expert.
Monthly summary of the results from our Telnet & SSH honeypot.
— Vess (@VessOnSecurity) June 30, 2018
First, the big picture. As usual, the USA holds the top spot.
Note the unusually large number of unique IPs and URLs. The reason is the Mirai-like worm I mentioned the other day. pic.twitter.com/C5mOJTPhJp
Selon lui, le nombre d'attaques augmente chaque heure, par exemple, d'après ses statistiques en date du 1er juillet, le virus perpétrait une attaque toutes les 1,2 seconde.
VessOnSecurity suppose que, d'après certaines observations, cette nouvelle menace serait liée au logiciel Mirai, car il a des mentions de celui-ci et sa variante Sora.
«Un graphique du nombre d'attaques par heure. En moyenne une attaque toutes les 1,2 seconde. Les choses se sont intensifiées vers la fin juin.»
Chart of the number of attacks every hour. Averagely one attack every 1.2 sec. Things have been intensifying towards the end of June. pic.twitter.com/XLrAbz8mfT
— Vess (@VessOnSecurity) June 30, 2018
Auparavant, des spécialistes de la multinationale Fortinet avaient fait une annonce sur leur site qu'une nouvelle version du virus Mirai, baptisé Mirai OMG, avait émergé dans le Net. Il a attaqué le site du célèbre journaliste spécialiste en cybersécurite Brian Krebs, qui a qualifié cette attaque par déni de service de «plus puissante que le Net avait vue».
«Prolexic signale que mon site a juste été frappé par la plus grande attaque DDoS qu'internet ait jamais vue.»
Holy moly. Prolexic reports my site was just hit with the largest DDOS the internet has ever seen. 665 Gbps. Site's still up. #FAIL
— briankrebs (@briankrebs) September 21, 2016