L’identité des victimes de l’«empoisonnement» d'Amesbury révélée

© REUTERS / Henry NichollsPolice officers guard outside a branch of Boots pharmacy, which has been cordoned off after two people were hospitalised and police declared a 'major incident', in Amesbury, Wiltshire, Britain, July 4, 2018
Police officers guard outside a branch of Boots pharmacy, which has been cordoned off after two people were hospitalised and police declared a 'major incident', in Amesbury, Wiltshire, Britain, July 4, 2018 - Sputnik Afrique
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Les victimes de l'incident qui a eu lieu à Amesbury, au Royaume-Uni, sont deux habitants locaux, citoyens britanniques, a fait savoir ce mercredi Paul Mills, adjoint au chef de la police du comté de Wiltshire.

Les victimes de l'incident qui a eu lieu à Amesbury, au Royaume-Uni, sont deux habitants locaux, citoyens britanniques, a fait savoir ce mercredi Paul Mills, adjoint au chef de la police du comté de Wiltshire.

«Une femme de 44 ans et un homme de 45 ans, les deux habitants locaux et citoyens du Royaume-Uni, suivent actuellement un traitement après une exposition à une substance inconnue. Ils sont dans un état critique à l’hôpital de Salisbury», a-t-il déclaré aux journalistes.

Il a en outre confirmé la déclaration antérieure de la police selon laquelle il a été d'abord supposé que les deux personnes avaient été empoisonnées par des drogues. À l'heure actuelle, les experts procèdent à une expertise supplémentaire pour établir la cause de l'empoisonnement.

«À ce stade, il n'est pas très clair de savoir si un crime a eu lieu», a déclaré Mills.

Plus tôt, il a été annoncé que deux personnes, un homme et une femme, avaient été retrouvées inconscientes samedi 30 juin dans une habitation d'Amesbury.

Ensuit, on a appris que les agents du contre-terrorisme se sont associés à l'enquête, selon un communiqué de Scotland Yard.

Amesbury est une ville voisine de Salisbury, où, le 4 mars dernier, l'ex-agent russe Sergueï Skripal et sa fille avaient été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial.

Police britannique (image d'illustration) - Sputnik Afrique
Le couple hospitalisé à Salisbury aurait des «symptômes similaires» à ceux de M.Skripal
Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.

La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.

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