Les agents du contre-terrorisme se sont associés à l'enquête ouverte après l'incident survenu à Amesbury, où deux personnes ont été exposées à une «substance inconnue» et retrouvées inconscientes, selon un communiqué de Scotland Yard.
«Étant donné les récents évènements à Salisbury, les agents du contre-terrorisme travaillent conjointement avec la police du comté de Wiltshire sur l'incident d'Amesbury», selon un communiqué de Scotland Yard.
Les deux patients «reçoivent un traitement pour une exposition présumée à une substance inconnue à l'hôpital de Salisbury», a précisé mercredi dans un communiqué la police du comté du Wiltshire, qui dit considérer l'évènement comme un «incident majeur».
Une source au sein de la police locale a toutefois indiqué à Sputnik qu'il n'y avait aucune information confirmant un lien entre l'incident à Amesbury et l'histoire de l'empoisonnement présumé de Sergueï Skripal survenu le 4 mars à Salisbury, ville voisine.
«Il n'existe aucune preuve à ce stade confirmant un lien de l'incident avec l'affaire Skripal. Je ne connais pas très bien les détails, mais je dirais que la réaction [des médias, ndlr] est exagérée. L'enquête se poursuit, il faut suivre les déclarations de la police. Le public sera informé de façon appropriée», a-t-il déclaré.
Le 4 mars dernier, l'ex-agent russe Sergueï Skripal et sa fille avaient été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial à Salisbury.
La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.