Un nouveau sommet des Brics, qui doit se dérouler avec la participation dу Vladimir Poutine, se tiendra du 25 au 27 juillet en Afrique du Sud. Chaque pays a l'intention d'y défendre ses objectifs, écrit lundi 2 juillet le quotidien Kommersant.
S'il y a bien une chose qui réunit les cinq membres des Brics, c'est leur approche de la question de savoir qui est responsable de tous les problèmes mondiaux ou, en tout cas, d'une grande partie d'entre eux. Pendant la réunion d'hier, Nikolaï Patrouchev a qualifié les Brics de «facteur stabilisateur primordial dans les affaires mondiales».
Parmi les tâches définies à Durban par la délégation russe, on peut citer la nécessité de «donner un contenu concret aux activités» du Groupe de travail antiterroriste, la mise au point du projet de stratégie antiterroriste des Brics, ou encore la préparation d'un accord sur une aide juridique réciproque dans les affaires pénales.
«La Russie cherche à empêcher la dégradation des relations internationales. En tant que puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, elle a conscience de sa responsabilité dans le maintien de la stabilité mondiale», a assuré Nikolaï Patrouchev, comptant sur le soutien des efforts russes par d'autres pays des Brics.
Le secrétaire général de l'Onu, les dirigeants de l'Argentine, de l'Indonésie, de l'Égypte, de la Jamaïque et de la Turquie, participeront également au sommet de Johannesburg aux côtés des dirigeants des Brics.
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