«Jusqu'à présent, les tentatives des pays occidentaux pour accuser Damas ont échoué: aucune des commissions qui enquêtaient en Syrie n'a cédé aux pressions exercées par le Royaume-Uni et les USA. C'est pourquoi, à mon avis, le Royaume-Uni s'est adressé à La Haye», a indiqué l'ancien diplomate.
«En effet, l'OIAC est transformée en un instrument de l'Otan. Aujourd'hui déjà, les pays occidentaux exercent une influence énorme sur l'OIAC», a souligné M.Ford.
Pour l'interlocuteur de l'agence, en autorisant l'OIAC à désigner les responsables d'attaques chimiques, les auteurs de l'initiative cherchaient à préparer la communauté internationale à de nouvelles frappes contre la Syrie, qui pourraient s'avérer plus destructrices que celles d'avril dernier:
«La prochaine fois, ils seront contraints de porter un préjudice bien plus important au Président Assad en personne: ils essaieront de bombarder sa résidence et les postes de commandement de l'armée syrienne», prédit l'ancien ambassadeur britannique.