La baisse la plus longue depuis une vingtaine d'années: les investisseurs ne souhaitent plus acheter les actions des banques américaines. Conséquence des investissements rétrécis — l'indice BKX a chuté de 11% en trois mois. La capitalisation totale des acteurs du secteur financier américain a de son côté baissé d'environ un quart en six mois.
Héritage d'Obama
Or, le plan n'a pas le succès escompté. Les corporations n'ont pas trouvé assez de variantes de financement dans le pays et ainsi une partie des fonds a été engloutie dans la spéculation boursière, tandis que le reste, la plupart de l'argent, a demeuré sur des comptes de dépôts.
Salutations de Trump
Le système financier a essuyé un coup dur en raison de la guerre commerciale. Immédiatement après que le Président Trump a annoncé des droits de douane sur l'acier et l'aluminium au mois de mars, l'indice BKX a diminué de 7,3%.
Un autre facteur concerne la politique monétaire de la Réserve fédérale des États-Unis. En mars, le taux de refinancement a été augmenté de 0,25 point de base et encore autant à la mi-juin.
En même temps, la dette publique continue de croître et a déjà atteint 21.000 milliards de dollars. Des parlementaires américains supposent que ce problème ne peut être résolu que durant les 10 prochaines années. Après cette période, la dette étouffera finalement le système financier du pays. Alors que certains sont sûrs que le point de non-retour a déjà été franchi.
«Le pays dépense plus qu'il reçoit et est contraint d'emprunter de l'argent», a mis en garde le membre du Congrès Andy Biggs. «Je pense que nous nous dirigeons vers l'abîme».
Scénarios probables
En outre, les perspectives de l'abandon du dollar par de nombreux pays deviennent de plus en plus évidentes. Donc, le besoin de crédits commerciaux en dollars va fortement s'affaiblir. Autrement dit, les banques américaines pourraient s'avérer être non nécessaires dans le monde de demain construit sur la base du protectionnisme et des monnaies locales.