«Aujourd'hui nous revenons aux projets de Sakharov de fabriquer une torpille de 24 m de long et de 1,5 m de diamètre avec une ogive nucléaire et une portée de 50 km. Son objectif consistait à détruire des sites côtiers grâce à une explosion sous l'eau. Cette idée n'a pas été abandonnée parce qu'elle ne fonctionnait pas, mais simplement parce qu'il n'y avait pas d'argent à l'époque», explique Chamil Aliev cité par le quotidien Izvestia.
Le Statut 6 était présenté comme la fameuse super-torpille avec des caractéristiques très similaires. Sa longueur a été estimée à 24 m d'après l'échelle des sous-marins représentés à côté et dont les dimensions sont connues. Le document en question mentionnait un calibre de la torpille de 1,6 m, une profondeur de navigation jusqu'à 1.000 m, une vitesse de 185 km/h (soit 100 nœuds), et une autonomie jusqu'à 10.000 km.
L'en-tête de la page indiquait la mission de l'engin: «Détruire des sites économiques importants de l'ennemi sur la côte et infliger des dégâts irréversibles au territoire du pays en créant des zones de vaste pollution radioactive incompatibles pour mener une activité militaire, administrative, économique et autre dans cette région pendant une longue période».
A présent, les spécialistes tentent de savoir si cette fuite était intentionnelle mais cette question est obsolète à présent, car le 1er mars 2018 l'appareil a refait surface dans l'espace public, et cette fois officiellement.
En décembre 2017, a précisé le Président, a été terminé le long cycle d'essais du moteur nucléaire pour de tels drones, ce qui permet d'entamer la mise au point d'un tout nouveau type d'arme stratégique dotée de munitions nucléaires de grande puissance.
Fin mars 2018, le ministère russe de la Défense a annoncé le résultat de l'appel d'offres pour le système «Poséidon».
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