Le ministre russe de l'Énergie, Alexandre Novak, a déclaré aux journalistes que Moscou analyserait du point de vue juridique les appels américains à ne pas acheter du pétrole iranien.
«Nous avons un mémorandum [avec l'Iran, ndlr] qui a été signé en 2014. Nous étudierons la situation du point de vue juridique», a-t-il précisé.
Début mai, la tension est montée d'un cran autour du programme nucléaire iranien après la décision des États-Unis de se retirer de l'accord de juillet 2015, annoncée par le Président Trump le 8 mai dernier. Aux termes de l'accord, l'Iran doit brider son programme nucléaire et ne jamais chercher à obtenir la bombe atomique en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales visant la République islamique. Donald Trump a également déclaré que Washington rétablirait les sanctions imposées à Téhéran qui avaient été suspendues suite la signature de l'accord de 2015.