Le verdict est tombé. Les meneurs du «Hirak», le mouvement de contestation sociale qui a agité le Maroc en 2016-2017, ont été condamnés mardi soir à Casablanca à des peines allant jusqu'à 20 ans de prison, à l'issue d'un procès-fleuve de neuf mois, rapporte l'AFP.
Le leader du mouvement, Nasser Zefzafi, ainsi que trois autres meneurs, Nabil Ahmjiq, Ouassim Boustati et Samir Ighid, ont écopé de la peine la plus lourde pour «complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'État», un chef d'accusation passible selon les textes de la peine de mort.
Trois d'entre eux, Mohamed Haki, Zakaria Adehchour et Mahmoud Bouhenoud ont été condamnés à 15 ans de prison et sept à 10 ans de prison, également pour «complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'État».