Ces passagers de ce vol New York–Los Angeles s’en souviendront sans doute longtemps. Peu après l’atterrissage de leur appareil, les forces spéciales de la police sont montées à bord et ont passé au peigne fin l’avion pendant près d’une heure et demie. Des choses n’ont moins surprenantes se déroulaient à l’extérieur où clignotaient les gyrophares des ambulances, véhicules de pompiers et de police.
Il ne leur restait qu’à obéir aux ordres et… faire part de la situation sur les réseaux sociaux.
«On ne m’a jamais demandé de lever les mains à bord de n’importe quel avion, mais cela m’est arrivé à bord du vol @JetBlue à destination de LAX [Los Angeles, ndlr]!! Un moment extrêmement effrayant, c’est lorsque le SWAT a emprunté l’allée, arme au poing», écrit un passager.
I’ve never been told to put my hands up on any plane, but this happened on our @JetBlue plane back to LAX!! Super scary moment as the swat-like team came down the aisle, guns out. #jetblue pic.twitter.com/yHjjpdsuSb
— Daniel Cruz (@DanielRoyCruz) 27 juin 2018
«Je suis à bord du vol de JetBlue décollé de JFK [New York, ndlr]. Une crise de sécurité. Dix policiers lourdement armés sont montés à bord de l'avion, puis sont simplement repartis», témoigne un autre.
I am on a Jet Blue flight at JFK that lost its communications. Created a security crisis. 10 heavily armed cops boarded plane and just left. After 1.5 hours on runway being towed back to gate. Wow.
— Tony Schwartz (@tonyschwartz) 27 juin 2018
Les passages ont finalement été autorisés à quitter l’appareil, toutefois aucune explication ne leur a été livrée.
Woah. My worst nightmare. @Delta JFK to LAX right now, honestly thought we were going to die. I AM ALIVE THANK GOSH I MEDITATE U GUYS what is going on 😩😩 pic.twitter.com/6RVxy9HC4t
— Alexa Curtis (@Alexa_Curtis) 27 juin 2018
«Oh. Mon pire cauchemar. […] Honnêtement, j’ai cru qu’on allait mourir. Dieu merci, je suis en vie, mais que se passe-t-il, les gars?», s’est interrogée une passagère sur son compte Twitter.
Ne pouvant pas communiquer avec les aiguilleurs, le pilote a voulu leur envoyer un message pour les informer de la panne. Or, il s’est trompé de code et a prévenu… d’un détournement de l’appareil. Les employés de l’aéroport n’ayant pas pu établir le contact avec le pilote, ils ont anticipé le pire…