La Fédération des journalistes réagit au refus d'entrée d'une journaliste de RT à Kiev

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D'après le secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes, l'interdiction d'entrée de Paula Slier en Ukraine va à l'encontre des valeurs démocratiques et Kiev est tenu de donner ses explications et de mettre fin à la pression exercée dans le pays.

Anthony Bellanger, le secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes, a indiqué à Sputnik que le refus d'entrée que Kiev a signifié à la journaliste de RT Paula Slier allait à l'encontre des valeurs démocratiques.

«Je viens d'apprendre cette nouvelle. Je suis choqué par l'interdiction d'entrée émise par Kiev à l'égard de Mme Slier. Les services ukrainiens devraient livrer immédiatement leurs explications et mettre fin à toute forme de pression sur les journalistes. Cela va à l'encontre de tout fonctionnement sain de la démocratie», a-t-il souligné.

D'après Mme Slier, les autorités ukrainiennes lui ont interdit l'entrée dans le pays pendant cinq ans, sans avoir indiqué une raison quelconque.

«Ce matin, je planifiais d'assister à la conférence de l'OSCE et du Conseil de l'Europe sur la liberté de la presse en Ukraine. Ils (les garde-frontières, ndlr) ne m'ont rien expliqué, tout en affirmant qu'il était interdit de me laisser entrer dans le pays. On m'a demandé de signer des papiers en ukrainien, c'était des papiers justifiant une expulsion, et on m'a indiqué que je ne pourrais revenir dans le pays que dans cinq ans», a-t-elle expliqué aux médias russes.

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Auparavant, Evguéni Primakov, journaliste et petit-fils de l'ancien chef du gouvernement russe, avait fait savoir que les autorités ukrainiennes lui avaient interdit d'entrer en Ukraine afin de participer à une conférence de l'OSCE sur la liberté de la presse qui a lieu à Kiev.

Selon lui, il a été expliqué qu'il ne pourrait pas se rendre en Ukraine pendant cinq ans car il représentait une menace pour la sécurité du pays.

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