Les efforts des ingénieurs se sont d'abord concentrés sur la conception de drones, parce que certaines inventions existaient déjà en la matière. Aujourd'hui, ces appareils remplissent une grande partie des missions opérationnelles et tactiques.
С'est bien connu, il est impossible de gagner une guerre uniquement avec l'aviation, écrit lundi le quotidien Nezavissimaïa gazeta. La victoire définitive nécessite une intervention de l'armée de terre pour anéantir l'ennemi. D'où l'aspiration de toutes les armées du monde sans exception à se doter de robots de combat terrestres capables d'aller au combat là où l'homme n'a aucune chance de survivre.
Il était évident depuis le départ que les robots terrestres (contrairement aux robots aériens et navals) rencontreraient des problèmes liés au déplacement sur un terrain accidenté, et pour franchir divers obstacles. Il est indéniable qu'un châssis à chenilles n'est pas une solution idéale pour pallier ce problème. A ce jour seul l'homme, un fantassin, est capable de franchir la plupart des obstacles rencontrés sur un champ de bataille. C'est pourquoi un robot de combat a besoin de «bras» et de «jambes». Les chenilles limitent significativement les capacités du robot.
Pour Mel Siegel, l'un des principaux spécialistes du domaine robotechnique, professeur à l'Institut de robotique de l'Université Carnegie-Mellon, «un robot est une machine qui voit, pense, agit et communique». Selon lui, il faudra beaucoup de temps pour que de tels appareils soient prêts pour des opérations autonomes.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.