Le gouvernement syrien a à plusieurs reprises invité des représentants de l'OIAC (Organisation de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques) à se rendre à Barza, dont le centre de recherche a été attaqué au mois d'avril par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, afin de constater les destructions causées par les frappes occidentales, selon les commentaires du ministère russe des Affaires étrangères suite au rapport présenté par l'OIAC.
«Pourtant, comme en témoigne le rapport de l'OIAC, aucune action constructive n'a été entreprise. Il est clair que les pays occidentaux essaient d'éviter de répondre à la question extrêmement sensible pour eux de savoir pour quel motif ont été effectuées les frappes contre ce centre de recherche, si l'OIAC a confirmé deux fois l'absence des signes de la moindre activité interdite par la CIAC [Convention sur l'interdiction des armes chimiques, ndlr].»
Et de conclure:
«En général, on voit dans le rapport [de l'OIAC, ndlr] encore un exemple de plus de l'acrobatie verbale partiale de l'Occident.»
Moscou a en outre qualifié les conclusions de ce rapport, approuvé sous une forte pression des États-Unis, de cyniques et de partiales.
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur les 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, informe le ministre russe de la Défense.
Le bombardement a été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer les armes chimiques présumées de cet État, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.
La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.
L'OIAC a confirmé l'absence d'armes chimiques dans le centre de recherche de Barza.