La FIFA a critiqué le journaliste Nick Harris, auteur d’une publication sur le «dopage dans le football russe», précisant que son article ne reflétait par la position de la Fédération.
Dans un papier publié hier dans Mail on Sunday, le journaliste a assuré que la FIFA était au courant de la «violation de règles antidopage en Russie». Nick Harris s’appuie sur l’opinion de Dick Pound, ex-président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et celle de Richard McLaren, chef de la commission indépendante de l'AMA.
«Comme d’habitude, le journaliste Nick Harris présente à l’auditoire un choix très sélectif de faits. Dans son article, il donne une tribune à des personnes qui n’ont pas de liens avec l’enquête. Par ailleurs, il a omis un point essentiel: la FIFA a mené son enquête conjointement avec l’AMA et l’AMA a approuvé les conclusions auxquelles la FIFA est parvenue. Il s’ensuit que M.Harris considère que la position de l’AMA sur cette question n’est pas pertinente», a indiqué le service de presse de la FIFA à Sputnik.
«L’enquête concernant les footballeurs russes inclus dans la liste préliminaire de joueurs de la Coupe du Monde 2018 est terminée et toutes les dossiers ont été clos», lit-on dans le texte.
«Nous avons parlé avec M.McLaren et il n’avait pas mentionné la violation de règles antidopage par un quelconque footballeur. Nous avons en outre posé toute une série de questions au Dr. Rodtchenkov [ancien directeur du laboratoire antidopage de Moscou qui a fui aux États-Unis en 2016, ndlr], nous avons réexaminé tous les échantillons suspects de contenir des substances interdites, des rayures, de marques, de variations du niveau de sel, nous avons analysé les données du laboratoire antidopage de Moscou et avons fait passer de nouveaux tests à certains joueurs russes. Cette enquête a été menée en collaboration étroite avec l’AMA et l’AMA a accepté les conclusions de la FIFA», est-il indiqué dans le texte.
Et de rappeler que M.Pound et M.McLaren, dont les noms figurent dans la publication de Nick Harris, ne possèdent pas d’informations suffisantes sur le sujet qu’ils traitent parce que le premier n’a jamais pris part aux enquêtes portant sur une violation présumée de règles antidopage par les footballeurs russes et le second n’y était plus associé depuis l’été 2017. «S’ils ont des doutes aux sujet des conclusions tirées par la FIFA qu’ils les adressent à l’AMA, cette dernière les ayant validées».