Les scientifiques qui continuent d'étudier une tombe de la province de Shaanxi, au centre de la Chine, ont été récompensés par la découverte d'un spécimen d'une espèce de gibbon inconnue, a annoncé le site Phys.org.
Les archéologues y ont également trouvé 12 fosses funéraires avec des restes d'animaux, dont des ossements de gibbon. La modélisation informatique a révélé que ces os appartenaient à une espèce de gibbon inconnue, appelée Junzi imperialis, qui s'est probablement éteinte, selon les archives, il y a moins de 300 ans.
«Notre découverte et notre description de Junzi imperialis font croire que nous sous-estimons l'impact de l'homme sur la diversité des primates», a déclaré dans ce contexte l'auteur principal de cette étude, Samuel Turvey, de la Société zoologique de Londres (ZSL).
En mars dernier, des archéologues chinois ont fait une importante découverte dans le Heilongjiang, dans le nord-est du pays: plus de 500 objets datant d'environ 4.000 ans ont été localisés lors de fouilles dans des ruines, avait indiqué l'agence Chine nouvelle.