Selon cet officier, l'acquisition de chasseurs américains par Ankara rendra les forces aériennes turques «dépendantes à 100%» des États-Unis et empêchera la fabrication des avions de conception nationale.
«Aujourd'hui, il faut réduire notre dépendance [envers les USA, ndlr] au lieu de se laisser duper par la vue impressionnante des chasseurs de cinquième génération», a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
«Cependant, il faut être conscient du fait que les F-35 échapperont à notre contrôle sur le plan national en raison de leur système d'information logistique autonome intégré. En achetant ces avions, la Turquie (…) se verra privée de la possibilité de contrôler et coordonner le travail de ses aéronefs», affirme-t-il.
«Du point de vue économique, cette méthode est peut-être bonne, mais il faut se rappeler que les relations turco-américaines ne sont plus au même niveau. Cela rend inutile toute comparaison entre le F-35 et le Su-57. La Turquie doit étudier cette question du point de vue stratégique et non technique», souligne le général.