Le commandant des Troupes de la défense radioactive, chimique et biologique des Forces armées russes, Igor Kirillov, a commenté le rapport de la mission de l'OIAC qui est chargée d'enquêter sur la présumée attaque chimique du 4 février à Saraqeb, dans le gouvernorat d'Idlib.
«Selon la pratique déjà établie et utile pour certains, la Mission a mené une enquête à distance confortable et a préparé un rapport dans lequel elle est arrivée à la conclusion que dans la banlieue de Saraqeb "le chlore avait probablement été utilisé comme arme chimique diffusée par des ballons à l'aide d'un procédé mécanique"», a déclaré le responsable russe au cours d'un briefing conjoint des ministères russes des Affaires étrangères et de la Défense.
Les deux laboratoires ont identifié, dans les échantillons, des produits chimiques qui ne sont pas liés au chlore, a déclaré M.Kirillov, soulignant qu'il n'y avait pas non plus de concordance complète des résultats de l'analyse des échantillons concernant ces substances.
«La mission de l'OIAC ne prend pas ce fait en compte, indiquant seulement que "les échantillons contiennent des produits chimiques qui ne peuvent pas être expliqués comme étant naturellement présents dans l'environnement ou liés au chlore". À notre avis, la seule explication de la présence de ces substances dans les échantillons ne peut être que leur introduction délibérée par les Casques blancs, qui ont livré les échantillons à la mission», a conclu M.Kirillov.
Le rapport de l'OIAC sur «l'attaque chimique» présumée du 4 février à Saraqeb, dans le gouvernorat d'Idlib, avait pour but de discréditer le gouvernement légitime syrien dans une optique qui profite aux terroristes, a estimé en réponse la diplomatie russe.