Le gouvernement britannique, qui continue de vendre des armes à Israël, est «complice de la violence» contre les Palestiniens, a déclaré l'organisation caritative de la lutte contre la pauvreté War on Want. De plus, Londres s'est abstenu de voter une résolution de l'Onu condamnant l'usage excessif de la force par Israël contre les civils palestiniens.
«En s'abstenant à ce vote, le gouvernement britannique a à nouveau refusé de s'engager dans la protection des droits de l'Homme des Palestiniens, qui font face à l'usage brutal et illégal de la force par l'armée israélienne», a déploré Ryvka Barnard, représentante de War on Want.
«Tandis que le monde réclame la fin des attaques violentes contre les Palestiniens, le gouvernement britannique approuve des exportations d'armes en Israël, ce qui le rend complice de ces violences», a-t-elle ajouté.
L'Assemblée générale des Nations unies a adopté le 13 juin 2018 un projet de résolution présenté conjointement par l'Algérie, en sa qualité de présidente du groupe de la Ligue des États arabes (à l'Onu), et par la Turquie, en sa qualité de présidente du groupe de l'Organisation de la coopération islamique (à l'Onu), réclamant de protéger les Palestiniens contre les exactions de l'armée israélienne. La résolution a été adoptée par 120 voix pour, 8 voix contre (Australie, États-Unis, Îles Marshall, Îles Salomon, Israël, Micronésie, Nauru et Togo), et 45 abstentions.
La résolution dénonce le «recours excessif, disproportionné et aveugle à la force par les forces israéliennes» dans les territoires palestiniens, «tout particulièrement dans la bande de Gaza».
Dany Danon, l'ambassadeur d'Israël à l'Onu, a déclaré que ce vote de l'Assemblée générale constituait un soutien au terrorisme du mouvement Hamas et privait son pays de son droit à l'autodéfense, selon le site hébreu Walla!.