La Syrie n’annonce jamais quelles armes elle importe, a déclaré vendredi le Président syrien Bachar el-Assad à la chaîne de télévision iranienne Al-Alam.
«Qu’il y ait une livraison de S-300 ou non, nous ne le dirons pas. On utilisera nos armes quand ce sera nécessaire», a indiqué M.Assad, cité par l’agence syrienne Sana.
Il a proposé aux journalistes d’adresser leurs questions sur les missiles à Moscou.
Selon lui, les alliances qui sont temporaires ou répondent seulement aux intérêts russes ne sont pas typiques de la Russie. Moscou ne s’ingère pas dans les affaires intérieures de Damas et ses propositions font toujours l’objet de discussions à l’issue desquelles la décision revient aux autorités et au peuple syrien, a-t-il ajouté.
En avril dernier, après les frappes portées par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni contre des sites syriens, l’État-major général russe a annoncé que la Russie pouvait revenir à la question des fournitures de missiles sol-air S-300 en Syrie. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a ensuite noté que ce n’était pas encore décidé. En mai, le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, a refusé de commenter l’éventuel projet de livraison de S-300 en Syrie.