Une femme, qui a travaillé au département des ventes avant d'être licenciée, a raconté qu'elle devait travailler le week-end et la nuit pour accomplir les tâches fixées par la direction. De plus, l'entreprise n'a pas respecté à plusieurs reprises ses obligations, notamment concernant les frais de transport.
«À vrai dire, depuis le début de mon travail dans l'entreprise, cela n'a été qu'une catastrophe totale», a-t-elle constaté.
Un ex-employé du service de livraison des voitures Tesla a fait savoir qu'entre 2015 et 2018, le volume de travail de son équipe avait été multiplié par six, alors que les effectifs avaient été réduits.
«Nous manquons de personnel, mais 9% des employés sont licenciés», a-t-il souligné.
Le 12 juin, Elon Musk a annoncé le licenciement de près de quatre mille emplois de Tesla, soit 9% du personnel. Il a expliqué cette décision de réorganisation de la société comme étant nécessaire pour réduire les dépenses et rendre l'entreprise rentable.
En mai, Tesla a rendu publiques des pertes d'un montant de 710 millions de dollars (611 millions d'euros) pour le premier trimestre 2018.