Les Etats-Unis octroieront 6,6 millions USD au travail des Casques blancs et au mécanisme onusien en Syrie, a déclaré le département d'Etat américain.
«Le Président a autorisé l'Agence américaine pour le développement international et le Département d'Etat des Etats-Unis à allouer près de 6,6 millions USD pour poursuivre les opérations de sauvetage de la Défense civile syrienne, plus connue sous le nom de Casques blancs, et du mécanisme international indépendant et impartial de l'ONU», est-il indiqué dans le communiqué commun.
Le département d'Etat a noté que le gouvernement américain «soutenait fortement les Casques blancs, qui dès le début du conflit ont sauvé plus de 100 000 vies».
Les Casques blancs ont été maintes fois accusés de coopérer avec des terroristes. Parmi les griefs retenus contre eux figurent une propagande anti-gouvernementale visant Bachar el-Assad, des tentatives pour encourager une intervention étrangère dans le pays, ainsi que des «preuves» fabriquées dénonçant les « bavures » commises lors de la campagne russe en Syrie.
Carla Ortiz, actrice et réalisatrice bolivienne, a déclaré qu'elle «avait vu les Casques blancs partager des blocs opératoires avec le Front Al-Nosra* et ce sans aucun problème» en ajoutant que les gens dans la rue affirmaient que les Casques blancs «ne sauvaient pas les civils», qu'ils «refusaient même les soins aux enfants hospitalisés», et que lors de la bataille d'Alep, ils «travaillaient main dans la main» avec le Front Al-Nosra*.
Selon The Times, pendant 40 minutes, les Casques blancs n'ont pas porté secours au jeune garçon syrien Omran Daqneesh, qui aurait été grièvement blessé dans des frappes aériennes russes présumées sur Alep en août 2016.
Les Casques blancs ont «mis en scène» l'attaque chimique du 7 avril dernier dans la ville syrienne de Douma, dont la vidéo a été publiée par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Pourtant, le 20 avril, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré qu'il y avait «beaucoup de preuves» de l'implication du Royaume-Uni dans la mise en scène de «l'attaque chimique». Il a souligné que, sur la vidéo des Casques blancs, on voyait parfaitement que les personnes qui auraient survécu à l'attaque chimique présumée n'étaient pas protégés, et que seulement «quelques-uns avaient des bandes de gaze».
*Organisation terroriste interdite en Russie