Les autorités syriennes n’ont pas encore décidé s’il faut lancer une opération militaire pour libérer la partie sud de la Syrie ou bien procéder à des négociations, a déclaré mardi le Président Bachar el-Assad.
«Le sud de la Syrie est devant un choix – soit une réconciliation, soit une libération par la force. Pour le moment, on n’a pas obtenu de résultats tangibles [du processus de paix, ndlr] en raison des pressions qu’Israël et les États-Unis exercent sur les terroristes dans cette région pour empêcher une réconciliation ou une solution pacifique», a indiqué le chef de l’État syrien.
«La Russie a proposé de laisser une chance au règlement pacifique de la situation et à la réconciliation, comme dans d’autres régions… Cette proposition nous convient», a noté M.Assad.
Selon lui, la Russie, les États-Unis et Israël poursuivent des discussions sur le sud de la Syrie.
Le conflit armé ravage la Syrie depuis mars 2011. Les moyens de le régler sont au centre des discussions organisées à Astana, au Kazakhstan, et à Genève, en Suisse. Le Congrès du dialogue national syrien, organisé à Sotchi, en Russie, le 30 janvier dernier, a été la première tentative de réunir le plus grand nombre de participants à la table des négociations. Le Congrès a débouché sur la décision de créer une commission constitutionnelle à Genève.