Bien que Donald Trump décrie depuis longtemps «la chasse aux sorcières totale», évoquant l'échec de l'enquête sur l'ingérence russe, le renseignement américain fait encore passer le mot. William Evanina, un agent du FBI et directeur de l'Office of the National Counterintelligence Executive (ONCIX), a averti les voyageurs de la Coupe du Monde que «même s'ils se jugeaient insignifiants, les pirates pouvaient encore les cibler», écrit Reuters.
«Si vous prévoyez d'emporter avec vous des téléphones portables, des ordinateurs portables ou d'autres appareils électroniques, vous ne pouvez avoir aucun doute que le gouvernement russe ou les cybercriminels peuvent tenter d'accéder aux données contenues sur ces appareils», a déclaré M. Evanina.
Les plus vulnérables, selon lui, sont les «représentants de sociétés ou de fonctionnaires du gouvernement».
L'enquête sur la présumée ingérence de Moscou dans l'élection présidentielle américaine de 2016 et les prétendus liens entre la campagne de Trump et la Russie est menée par le procureur spécial Robert Mueller et le Congrès américain. Auparavant, M. Mueller était arrivé à la conclusion qu'il n'y avait pas eu de collusion entre l'équipe électorale de Trump et le gouvernement russe.
La Russie a à plusieurs reprises démenti toute ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays ainsi que toutes tentatives d'exercer une influence sur les processus électoraux. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié ces allégations d'«absolument infondées».