3.600 km et repas avec les commandos de l’Otan: comment ce Français est venu à la CDM

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Accro au football et amoureux de la Russie, ce Français a parcouru 3.600 km en voiture pour assister à la Coupe du Monde. Petit-déjeuner avec des soldats de l’Otan, douaniers souriants, histoire d’amour ; il a évoqué au micro de Sputnik son trajet France-Russie et a donné des conseils aux supporters étrangers qui viendront assister au Mondial.

Des milliers de fans de football du monde entier se rendront en Russie pour assister à la Coupe du Monde qui commence déjà dans une semaine.

Vincent Audebert, originaire de Montluçon, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, n'a pas pu non plus rater cette occasion de supporter à la fois son équipe favorite et de profiter de vacances en Russie.

© Photo Vincent AudebertVincent Audebert avec son beau-fils
Vincent Audebert avec son beau-fils - Sputnik Afrique
Vincent Audebert avec son beau-fils

Cependant, le Français n'a pas choisi l'option la plus facile en prenant l'avion et a gagné Moscou au volant de sa voiture, parcourant au total 3.600 kilomètres en quatre jours. Dans une interview accordée à Sputnik, il a évoqué quelques détails insolites de son voyage et a donné des conseils aux autres supporters qui viendront en Russie.

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Ainsi, son trajet passant par la Lituanie, Vincent a décidé de s'arrêter dans la ville de Kaunas, à une centaine de kilomètres de la région de Kaliningrad. Néanmoins, l'homme ne s'attendait pas à ce qu'il soit quasiment impossible de trouver une chambre d'hôtel… à cause des militaires de l'Otan qui «avaient déjà tout réservé».

«J'ai loué la seule chambre qui restait. C'était un hôtel quatre étoiles coûtant 90 euros par nuit», a raconté le Français.

«J'ai pris mon petit-déjeuner au milieu de soldats en uniforme, c'était étrange», a-t-il poursuivi, déplorant ne pas avoir pu échanger avec eux car les militaires parlaient anglais.

Effectivement, la ville de Kaunas a accueilli début juin environ un millier de soldats de l'Otan qui participaient aux exercices militaires Steadfast Cobalt 2018.

«Je me sentais un peu étranger car j'étais le seul civil», a-t-il ajouté en décrivant ce repas peu commun.

Le Français s'est cependant réjoui que le passage par la frontière russe ne lui ait posé aucun problème, soulignant le professionnalisme et la bienveillance des douaniers.

«Dès que j'ai montré mon passeport du supporter, je suis passé en priorité, j'étais en plus le premier étranger à rentrer en Russie avec ce sésame. En deux heures toutes les formalités administratives étaient faites grâce à l'aide des douaniers souriants», a-t-il raconté.

Il a en outre décidé de donner quelques conseils à ceux qui viendront en Russie comme lui pour assister aux matchs. Il faut ainsi ne pas hésiter à montrer à la douane son passeport du supporter. Une fois entré dans le pays, faire connaissance avec des Russes, visiter des marchés traditionnels, descendre dans le métro de Moscou pour admirer son architecture, marcher beaucoup et se reposer dans les parcs.

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«L'idéal est d'être invité à la datcha pour le weekend afin de connaître l'âme russe», a-t-il plaisanté.

Outre le sport, Vincent est venu en Russie pour voir son épouse russe et sa belle-famille. Pourtant, malgré son grand amour pour la Russie, il reste fidèle à son pays et supporte «en premier lieu la France et en deuxième la Russie».

 

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