Cette liste a récemment été élargie par les contrats à terme en dollars sur l'oléine de palme (la fraction liquide de l'huile de palme) à la bourse de la région Asie-Pacifique (APEX) à Singapour.
«Aujourd'hui, le marché chinois ressemble plutôt à un marché intérieur. Nous envisageons désormais d'internationaliser le marché chinois des contrats à terme», souligne le directeur général d'APEX, Eugene Zhu.
Il ne cache pas la volonté de sa bourse d'aider la Chine à transformer le yuan en devise internationale et de contribuer à la mise en œuvre de l'initiative chinoise «La Ceinture et la Route».
La bourse de Singapour propose déjà des contrats à terme sur le minerai de fer et voudrait lancer des contrats sur l'acier. Les autorités locales ne considèrent pas les contrats à terme singapouriens et chinois comme concurrents, mais comme des titres complémentaires.
La communauté financière internationale reste pourtant sceptique quant à la viabilité des contrats à terme chinois sur le pétrole et le minerai de fer en yuans, car la monnaie chinoise n'est pas complètement ouverte au monde.
«Les bourses ont un potentiel de changement du comportement des clients dans le domaine des investissements, mais ce changement est un processus à long terme», fait remarquer Eugene Zhu.
La Chine, premier importateur de matières premières au monde, veut jouer un rôle plus important dans la formation des prix et ne pas être obligée d'effectuer des transactions à des heures peu opportunes.
Lors d'un forum industriel à Singapour, Liu Zhenjiang, secrétaire général de l'association métallurgique chinoise, a souligné la nécessité de créer plusieurs standards internationaux pour garantir une formation plus juste des prix.
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