Le Président fédéral autrichien Alexander Van der Bellen a déclaré qu'il était heureux d'accueillir Vladimir Poutine à Vienne et qu'il était arrivé à s'entendre avec son homologue russe.
«Je suis heureux de vous saluer à Vienne. Cela me fait plaisir de constater que c'est à Vienne que vous avez effectué votre première visite après votre investiture. Nous avons trouvé un langage commun», a affirmé Alexander Van der Bellen lors d'une conférence de presse commune avec Vladimir Poutine.
Il a précisé que c'était sa première rencontre avec Vladimir Poutine au poste de Président.
«De bonnes relations avec la Russie, ce n'est pas seulement une question de politique pour moi, a-t-il poursuivi. C'est une affaire personnelle. La Russie a joué un grand rôle dans l'histoire de ma famille. Mes parents parlaient russe entre eux et j'ai grandi avec la littérature russe.»
Alexander Van der Bellen a souligné que la Russie faisait partie intégrante de l'Europe et que les problèmes internationaux ne pourraient pas être résolus sans elle.
Alexander Van der Bellen a indiqué que sa rencontre avec Vladimir Poutine avait été l'occasion d'examiner un large éventail de questions, notamment la coopération économique. Ainsi, il a affirmé que les relations entre les deux pays «recelaient encore un énorme potentiel» et a rappelé que les investissements directs de son pays dans l'économie russe s'étaient montés à 10 milliards d'euros.
Il a également estimé nécessaire de «renforcer la compréhension mutuelle par le biais de contacts entre les citoyens des deux pays».
Dans ce contexte, il a fait remarquer que le GNL américain était deux, voire trois fois plus cher que le gaz russe.
Cela étant, «du point de vue purement économique, il n'y a pas de sens à remplacer le gaz russe par le gaz liquéfié américain.»
D'ailleurs, la visite a donné lieu à la signature d'un accord sur la livraison de gaz jusqu'en 2040 entre le géant russe Gazprom et le groupe autrichien OMV.
En visite à Vienne, Vladimir Poutine a eu des négociations avec le chancelier, Sebastian Kurz, et le Président fédéral, Alexander Van der Bellen.