Après qu'il y a quelques jours, le chef du gouvernement israélien a qualifié la présence militaire iranienne en Syrie d'«inadmissible», il a tenu des propos encore plus durs sur le sujet.
«Nous allons continuer d'agir contre l'intention [de l'Iran] d'établir une présence militaire en Syrie face à nous, non seulement face au plateau du Golan, mais partout en Syrie», a déclaré mercredi Benjamin Netanyahu.
Précédemment, M.Netanyahu a indiqué «qu'il n'y avait de place pour la présence militaire iranienne nulle part en Syrie» et que seules les troupes syriennes et russes devraient protéger le territoire syrien près des frontières avec la Jordanie et Israël.
Alors que l'armée israélienne a frappé pendant cinq heures les forces iraniennes et les systèmes antiaériens en Syrie, Fady Marouf, journaliste syrien et correspondant de l'agence Prensa Latina à Damas a affirmé au micro de Sputnik qu'il n'y avait pas de bases iraniennes en Syrie. Selon M.Marouf, les cibles, attaquées par Israël le 10 mai, étaient toutes syriennes tandis que «l'Iran n'y était pour rien».
Le secrétaire du Conseil suprême iranien de sécurité nationale Ali Shamkhani a pour sa part indiqué que l'Iran maintiendrait sa «présence consultative» sur le territoire syrien jusqu'à la victoire définitive sur le terrorisme dans le pays.