Commentant l'article paru récemment dans The National Interest sur «le pire cauchemar de l'Otan», qui est la ville de Kaliningrad «armée jusqu'aux dents», Youri Chvytkine, vice-président de la commission de la défense et de la sécurité de la Douma (chambre basse du parlement russe), a fait remarquer dans une interview à RT que la concentration de systèmes de défense antimissile près de la frontière russe ne pouvait pas rester sans réaction.
«Nous défendons et nous défendrons nos frontières par tous les moyens. Nous partons du fait que le déploiement d'une arme ou d'une autre sur le territoire de la Russie est le droit de notre État, son droit à l'autodéfense», a-t-il indiqué.
Toutefois, la Russie ne restera pas «à regarder impassiblement ce qui se passe près de ses frontières, notamment en direction de Kaliningrad», a-t-il ajouté.
Youri Chvytkine a noté que malgré l'absence de quelque menace que ce soit, les États-Unis pratiquent «une politique manifestement agressive», arguant de la défense de leurs alliés qui pourtant ne sont menacés par personne.