Le nouveau gouvernement italien entend soulever la question de la levée des sanctions antirusses, a déclaré Paolo Grimoldi, député italien du parti la Ligue, lors du Forum international économique de Saint-Pétersbourg.
«Le nouveau gouvernement, qui entame son travail, entend évoquer la question de la levée des sanctions antirusses. Nous savons que nous serons soumis à de la pression […] mais nous sommes déterminés à devenir le premier gouvernement qui se fixe cet objectif», a-t-il martelé.
«Il s'agit de nos intérêts mais aussi des intérêts de la Russie», a résumé M. Grimoldi.
Auparavant, les partis la Ligue et Mouvement 5 Étoiles (M5E) avaient publié un programme d'actions du nouveau gouvernement de coalition. Selon la partie consacrée à la politique extérieure, ils prônent l'ouverture dans les relations avec la Russie tout en réitérant l'allégeance de l'Italie à l'alliance transatlantique avec les États-Unis.
Dans ce document, la Russie est qualifiée de «partenaire commercial et économique de plus en plus important» et d'«interlocuteur stratégique dans le règlement des crises régionales (en Syrie, Libye et au Yémen)». Cela explique la nécessité de lever les sanctions antirusses.
Le 23 mai, le Président italien a approuvé la candidature de Giuseppe Conte en tant que Premier ministre du pays, ce qui a mis fin aux tractations durant depuis plusieurs mois qui ont abouti à l'arrivée au pouvoir de la coalition composée des partis la Ligue et Mouvement 5 Étoiles (M5E).
Le cabinet des ministres, qui doit être formé la semaine prochaine, sera composé de représentants des partis la Ligue et Mouvement 5 Étoiles qui ont obtenu plus de la moitié des suffrages lors des élections législatives du 4 mars.