Plus de 1.400 entreprises venant de 70 pays sont représentées au forum économique de Saint-Pétersbourg, dont l'américain Boeing, les français Total, L'Oréal, Danone et Schneider Electric, les japonais Toyota et Kawasaki, la filiale russe de l'allemand Siemens ou encore les poids lourds pétroliers BP et Shell.
Lors du Forum, Sputnik s'est entretenu avec Marina Balabanova, vice-présidente régionale pour les relations corporatives de Danone en Russie et dans la CEI, afin de savoir comment se porte le business français sur la terre russe malgré les sanctions.
«La société française Danone est présente en Russie déjà plus de 25 ans. Nous avons en Russie 16 usines, environ 10.000 employés. Et nous sommes très satisfaits du développement de notre business en Russie. Bien sûr, au cours de ces 25 années, nous avons connu des hauts et des bas avec l'économie russe, mais comme nous investissons dans une perspective à long terme, nous sommes venus ici pour longtemps, nous comprenons que toutes les difficultés économiques ne sont pas permanentes», a indiqué Marina Balabanova.
Quant aux sanctions, Mme Balabanova a indiqué qu'elles ne les ont presque pas touchées, car à ce moment-là toute leur production était déjà localisée en Russie.
La vice-présidente régionale pour les relations corporatives de Danone en Russie et dans la CEI a également indiqué que la société française Danone était déjà considérée en Russie comme étant un producteur local, car 95% de sa production est faite en Russie et qu'en outre les produits laitiers sous la marque Prostokvachino, fabriqués dans une usine du groupe Danone, y sont très populaires.
«Danone est si profondément ancré dans l'économie russe que nous n'avons pas l'intention de réduire nos activités».