Lavrov: aucun fait concret ne confirme l’implication de Moscou dans le crash du MH17

© AFP 2024 Emmanuel DunandMH17
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Dénonçant l’absence de preuves, le chef de la diplomatie russe a dressé un parallèle entre le crash du Boeing malaisien abattu par un missile au-dessus de l'Ukraine en 2014 et l’empoisonnement de l’ex-agent russe Sergueï Skripal au Royaume-Uni.

Sergueï Lavrov a comparé l'enquête sur le crash du MH17 abattu en 2014 au-dessus de l'Ukraine à l'affaire Skripal de Salisbury, au Royaume-Uni.

«Cela rappelle beaucoup l'affaire Skripal, lorsqu'a été dit que "Highly likely c'étaient les Russes", mais en expliquant immédiatement que l'enquête était en cours et qu'elle prendrait du temps», a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères.

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«Si nos partenaires ont décidé même dans ce cas, lorsqu'il s'agit d'une grave tragédie humaine, de la mort des centaines de personnes, d'y spéculer pour atteindre leurs fins politiques, je le laisse sur leur conscience», a ajouté Sergueï Lavrov.

Le 24 mai, les enquêteurs internationaux ont affirmé avoir définitivement établi que le missile sol-air Bouk qui a abattu le Boeing de la Malaysia Airlines dans l'est de l'Ukraine appartenait à l'armée russe. Leur conclusion est basée sur l'analyse de vidéos et de photos mises en ligne sur les réseaux sociaux.

D'après le ministère russe de la Défense, les spécialistes hollandais qui enquêtent sur le crash ne prennent pas en compte les déclarations des témoins selon lesquelles un missile a été lancé depuis le territoire contrôlé par l'armée ukrainienne.

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