Une équipe de chercheurs de l'Institut de recherche biomédicale de Barcelone ont mené des expériences sur des rongeurs atteints d'un sous-type du cancer du sein, à savoir le cancer du sein triple négatif, et ont réussi à constater que ces cellules cancéreuses étaient capables de se diviser continuellement grâce à la protéine p38alpha, qui restitue leur ADN. Les résultats de leurs recherches ont été publiés dans la revue Cancer Cell.
Ainsi, l'ADN de certaines cellules cancéreuses a été considérablement endommagé, tandis que beaucoup d'entre elles ont trouvé la mort, si bien que la tumeur en tant que telle a rétréci.
Auparavant, un groupe de chercheurs de l'Université de Boston avait découvert la protéine responsable du développement de la leucémie à agressive cellules T.
Quelque 90% des cancers du sein donnent lieu à des métastases, avec la migration des cellules cancéreuses vers d'autres régions du corps. Elles peuvent alors rester endormies, parfois des décennies, là où elles ont trouvé refuge.