Le soi-disant «paradoxe de l'obésité» a récemment été illustré par trois présentations distinctes au Congrès européen sur l'obésité, à Vienne.
Une deuxième étude utilisant les données de 1,7 million de patients atteints aux États-Unis d'une pneumonie et hospitalisés entre 2013 et 2014 a révélé que les personnes en surpoids étaient 23% plus susceptibles de survivre et les patients obèses 29% plus susceptibles de survivre que celles ayant un poids normal.
Le Dr Sigrid Gribsholt, de l'Université d'Aarhus (Danemark), a expliqué qu'il y avait deux raisons pour lesquelles les personnes obèses pourraient être plus susceptibles de survivre. D'un côté, l'obésité provoque une inflammation qui provoque à son tour une forte réponse du système immunitaire, ce qui pourrait aider les patients à se remettre de l'infection. De l'autre côté, les personnes obèses sont moins susceptibles de souffrir d'une émaciation à cause de leur maladie.
«Elles ont des réserves d'énergie plus importantes, ce qui peut aussi conférer une protection supplémentaire», a-t-elle conclu.