Interrogé sur la possibilité d'une confrontation militaire avec la Russie, l'ancien commandant suprême de l'Otan en Europe, le général américain Philip Breedlove a commenté cette situation pour le portail d'information polonais Onet.
«Il n'y a pas de général qui se réveille le matin et qui dit qu'il veut se battre contre la Russie. Je crois que la force et la disponibilité déterminent la paix», a-t-il ainsi déclaré.
Selon lui, l'armée russe apprend très vite de ses propres erreurs, ce qui «représente un défi» pour les pays de l'Alliance.
«À mon avis, Moscou a envoyé un message clair à toutes les capitales européennes: "nous atteignons la Syrie avec nos roquettes de la mer Caspienne, nous vous atteindrons aussi si nécessaire" ».
Par ailleurs, le général américain a également rejeté les informations selon lesquelles l'Otan serait à la traîne de Moscou.
«Si nous regardons Moscou, nous pouvons voir la disposition des routes et des voies ferrées, grâce auxquelles le transport a lieu rapidement. La même chose est observable quant à la concentration de la force. Si vous demandez si la Russie est capable de regrouper ses forces armée rapidement, alors la réponse est oui. Mais je ne pense pas que leur interopérabilité, leurs capacités, la qualité de leur formation soient à un niveau supérieur à ceux de l'Alliance», a-t-il conclu.
En outre, selon le Svenska Dagbladet, celui qui aura l'idée d'envahir la Russie devra être prêt au pire: il devra opérer dans des conditions extrêmes de montagnes, de marécages infranchissables, de toundra, de rivières et fleuves tumultueux et de sombres forêts sans fin.