Les autorités nord-coréennes sont revenues sur la parole donnée par Kim Jong-un d'admettre les journalistes sud-coréens à la cérémonie de fermeture du polygone nucléaire en Corée du Nord.
Séoul a attendu jusqu'au dernier moment, espérant que Pyongyang changerait d'avis et permettrait aux Sud-Coréens de se joindre aux journalistes couvrant la cérémonie et a essayé d'envoyer à la Corée du Nord une liste de journalistes pour approbation. Mais celle-ci n'a pas été approuvée.
Du 23 au 24 mai, les entrées dans la mine du site d'essais nucléaires de Punggye-ri seront détruites par des explosions et les ouvrages du site seront démantelés.
Les médias ont relaté que la partie nord-coréenne aurait exigé 10.000 dollars pour les visas de chaque reporter sud-coréen, mais Pyongyang a démenti ces rumeurs.
About to fly to North Korea (to Wonsan, not Pyongyang) to observe dismantlement of Punggye-ri nuclear test site. More to follow, connectivity willing… pic.twitter.com/5vGYzVJvV9
— Tom Cheshire (@chesh) 22 мая 2018 г.
Mais ensuite, Pyongyang a annulé les pourparlers avec la Corée du Sud prévus le mercredi 16 mai, suite au lancement, le 11 mai, des exercices militaires conjoints Max Thunder de Washington et de Séoul. Pyongyang a qualifié ces manœuvres de «provocation intentionnée».