Le Président Milos Zeman a un tel soutien de l'électorat, dont sont privés bien des partis politiques, dont les membres s'attaquent au chef de l'État, a déclaré à Sputnik Stanislav Mackovsk, ex-député du Parti communiste de Bohême et Moravie (KSCM).
«Les partis de droite agissent de façon destructive, ce qui se voit vraiment dans la politique extérieure et dans l'économie. Tels des "vassaux", ils obéissent au diktat de l'Union européenne et de la Maison-Blanche. […] Le Président Zeman est un contrepoids au "lavage des cerveaux" par les médias mainstream et la droite tchèques», a expliqué l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que le Président les irritait car il n'admirait pas entre autres les exercices menés par l'Otan dans les pays baltes.
«Bien de ses critiques n'ont toujours pas compris que ce n'était pas l'Otan qui avait gagné la Seconde Guerre mondiale. On constate bien le désir des russophobes de tout bord d'empêcher à tout prix le Président de s'exprimer sur la politique extérieure. […] Ils nient le rôle de l'Armée rouge dans la défaite du nazisme […] et critiquent vertement le KSCM en désaccord avec la politique extérieure de la République tchèque et sa participation aux missions de l'Otan», a résumé l'interlocuteur de Sputnik.
Selon la commission sénatoriale tchèque en charge des affaires étrangères, de la défense et de la sécurité, le Président Zeman a transmis récemment de fausses informations concernant une prétendue production de Novitchok en République tchèque. Les sénateurs ont constaté que les rapports des services de renseignements du pays concordaient et qu'aucune substance semblable à celle qui a été utilisée au Royaume-Uni pour empoisonner l'ancien espion Sergueï Skripal n'a été produite et stockée en République tchèque.