Lors d'une réunion privée dans son bureau le 16 mai, Benjamin Netanyahu a fait état de l'existence «de progrès positifs», sans les citer, dans les relations d'Israël avec certains pays arabes, qui ne sont pas connus de l'opinion publique, selon le journal Haaretz dans son édition du 17 mai 2018. Le responsable israélien a fait ces déclarations en commentant la réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue des États arabes, le même jour, consacrée à la situation dans la bande de Gaza suite au transfert par les États-Unis de leur ambassade de Tel Aviv vers Jérusalem.
«Je salue la réunion des fils d'Ismaël [les Arabes, ndlr] aujourd'hui, qui est un évènement important pour nous. Et malgré nos principaux problèmes que nous créent les fils d'Ismaël, il y a, cependant, des progrès positifs [dans les relations de Tel Aviv avec certains pays arabes, ndlr] que l'opinion publique ne connaît pas», a déclaré le Premier ministre israélien, en soulignant qu'«actuellement nos soucis viennent d'ailleurs [et pas des pays arabes, ndlr]».
Selon des sources diplomatiques citées par le journal, le responsable israélien, par ses déclarations, faisait allusion aux récents développements dans les relations d'Israël avec certains pays du Golfe.
Après le transfert de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem, l'ancien Premier ministre qatari de 2007 à 2013, Hamad ben Jassem Al Thani, a estimé le 15 mai, sur son compte Twitter, que le plan américain de résolution du conflit palestinien baptisé «Deal du siècle» serait en train d'être mis en œuvre avec la complicité «de grands pays arabes».