Le Président égyptien a ordonné l'ouverture pour un mois de la frontière avec Gaza à l'occasion du ramadan, après des manifestations massives durant lesquelles des dizaines de Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne à la barrière entre Israël et la bande de Gaza.
Comme le rappelle l'AFP, la bande de Gaza est soumise à un blocus israélien depuis plus de 10 ans, tandis que sa frontière avec l'Égypte a été largement fermée ces dernières années, invoquant des menaces pour sa sécurité. Le Caire s'inquiète notamment des trafics d'armes entre l'enclave palestinienne et les groupes rebelles du Sinaï.
Des dizaines de milliers de Palestiniens de la bande de Gaza ont manifesté le 14 mai à la frontière avec l'État hébreu contre l'inauguration à Jérusalem de l'ambassade américaine en Israël. De violents heurts ont éclaté dans la matinée et se sont poursuivis dans l'après-midi le long de la frontière israélienne.
Selon le dernier bilan disponible, 61 Palestiniens ont été tués et plus de 2.700 autres blessés par des soldats israéliens.