Une théorie, expliquant que les pieuvres seraient des organismes dont l'origine pourrait ne pas être terrestre, a été publiée par un groupe de chercheurs sous la direction de l'immunologue australien Edward Steele, qui travaille au Centre d'astrobiologie du Sri Lanka, dans la revue scientifique Progress in Biophysics and Molecular Biology. Ils supposent que l'évolution sur Terre a été influencée par les rétrovirus venant de l'espace amenés sur notre planète à l'intérieur de noyaux cométaires.
Ils expliquent l'origine cosmique des pieuvres par la structure de leur l'ADN doté de propriétés qu'on ne retrouve chez aucun autre animal sur Terre. Les biologistes présument qu'il n'y a pas les conditions requises pour que ces mutations génétiques se produisent sur notre planète.
En plus, l'organisation anatomique de leur système nerveux, du cerveau, et leurs habitudes comportementales les différencient énormément des autres formes animales sur Terre. Enfin, les scientifiques se posent une question sur le développement très rapide des poulpes dans leur évolution anatomique. Par exemple, l'homochromie s'est développée chez les pieuvres il y a environ 275 millions d'années ce qui est un période assez courte par rapport au développement des autres formes terrestres. Néanmoins, les biologistes ne comprennent pas encore comment les pieuvres harmonisent leurs couleurs avec celles de leur environnement, puisque ces mollusques ne voient pas les couleurs.
De ce fait, les chercheurs pensent que des œufs de pieuvres auraient pu se trouver dans des comètes tombées sur Terre.
En 1978, les scientifiques Fred Hoyle et Chandra Wickramasinghe, adeptes de la théorie de la panspermie, formulent une hypothèse que des rétrovirus venus sur notre planète au moyen de comètes aient pu apporter des gènes extraterrestres qui provoquent des maladies inconnues et dirigent l'évolution des formes animales sur Terre.