Les manœuvres Max Thunder entre la Corée du Sud et les États-Unis, qui ont lieu du 14 au 25 mai à la base aérienne de Gwangju, se poursuivront comme prévu, a fait savoir le ministère sud-coréen de la Défense. Il a affirmé qu'il s'agissait d'exercices «de routine» et qu'elles ne visaient pas à attaquer une tierce partie.
Cette déclaration fait suite aux propos tenus mardi par Kim Jong-un qui a semé le doute mercredi sur sa rencontre historique avec Donald Trump prévue le mois prochain. Le dirigeant nord-coréen a ainsi menacé de reconsidérer le sommet prévu si les États-Unis continuaient à insister sur une dénucléarisation.
La Corée du Nord, qui s'exprime via son agence de presse officielle KCNA, avait quelques heures auparavant annoncé qu'elle annulait les discussions prévues mercredi avec des représentants de la Corée du Sud. Cela était apparu comme un premier signe de difficulté dans ce qui avait été jusqu'ici considéré comme un dégel dans les relations entre les deux Corées, selon Reuters.
La Corée du Nord a plus tôt annoncé qu'elle fermerait son site d'essais nucléaires la semaine prochaine en présence de témoins. La date du 12 juin et la ville de Singapour avaient ensuite été annoncés pour le sommet Trump-Kim.