Le refus des États-Unis de participer au 9e round des négociations de paix d'Astana consacrées à la résolution de la crise syrienne, qui a eu lieu les 14 et 15 mai, est une preuve que ce pays ne veut pas qu'une solution soit trouvée à la guerre en Syrie et qu'il préfère continuer à armer les groupes radicaux, a déclaré à Sputnik Fajr Zeidan, président de l'Union des forces syriennes (opposition syrienne intérieure), le 15 mai 2018.
«La position américaine est maintenant claire. Le Président Donald Trump ne veut plus continuer à jouer la comédie et préfère jouer à visage découvert. C'est-à-dire, comme tout le monde le sait, continuer à armer les groupes radicaux qui combattent l'État syrien», a déclaré le responsable politique.
«Les États-Unis refusent de participer à la résolution de la crise syrienne d'une manière pacifique. Ils collaborent avec les groupes radicaux pour fomenter, de temps à autre, des simulacres d'attaques qu'ils imputent à l'armée arabe syrienne dans le but de la faire condamner pour crimes de guerre perpétrés contre sa propre population», a affirmé Fajr Zeidan en soulignant que «la dernière attaque chimique présumée dans la Ghouta orientale est le dernier épisode de ces attaques fabriquée de toutes pièces par les radicaux».
En conclusion, le président de l'Union des forces syriennes a souligné que si les Américains décidaient d'arrêter de soutenir les groupes radicaux, «les acteurs les plus influents dans le processus de la résolution de la crise syrienne, la Russie et l'Iran», seraient capables de trouver une solution au conflit «dans un délai très court, garantissant un règlement politique de ce dernier qui préserverait le sang de tous les Syriens».
La huitième session du Processus d'Astana s'est tenue les 21 et 22 décembre 2017. Les différentes parties présentes sont parvenues à un accord sur une série de questions, notamment la libération des prisonniers et le démantèlement des mines dans les zones historiques syriennes.