Les sociétés européennes souhaitant maintenir leurs échanges commerciaux avec Téhéran après la réintroduction par Washington des sanctions contre le nucléaire iranien, risquent d’être aussi frappées de mesures restrictives, a déclaré dimanche John Bolton, nouveau conseiller du Président Trump à la sécurité nationale, à la chaîne de télévision CNN.
«Cela dépendra de la conduite des autres gouvernements. J’espère que les Européens comprendront qu’ils ont intérêt à s’aligner sur notre position» à l’égard de l’Iran, a indiqué M.Bolton à la question de savoir si on devait s'attendre à des sanctions contre des entreprises européennes.
Le 9 mai dernier, Washington avait déjà insisté pour que les sociétés qui commercent avec Téhéran, dont des fleurons de l'industrie française comme Renault-Nissan, PSA, Total, Airbus, se retirent du pays sous 90 à 180 jours.
Les États-Unis se sont retirés le 8 mai dernier du Plan global d’action conjoint (JCPOA) de 2015 sur le programme nucléaire iranien, et ont annoncé le rétablissement prochain des sanctions contre Téhéran qui étaient en vigueur avant la signature de l’accord de Vienne.