John Bolton, conseiller à la Sécurité nationale de l'administration de Donald Trump, a déclaré que celle-ci ne cherchait pas à remplacer les responsables iraniens. Dans une interview accordée ce dimanche à ABC, la chaîne lui a demandé s'il recommandait au Président d'œuvrer en ce sens.
«Ce n'est pas la politique de notre administration, a-t-il répondu. Notre politique est de faire en sorte que l'Iran ne progresse pas sur la voie de l'acquisition de l'arme nucléaire ni de ses vecteurs.»
Selon le chef de l'administration américaine, le Plan global d'action conjoint (JCPOA) laissait à Téhéran une échappatoire pour la conception d'une bombe nucléaire en contournant les restrictions. Donald Trump a également déclaré que Washington rétablirait les sanctions contre l'Iran et en imposerait de nouvelles si le pays aspirait à matérialiser ses «ambitions nucléaires». Dans le même temps, il a préconisé la signature d'un nouvel accord.
Le Plan global d'action conjoint (JCPOA) est un accord signé à Vienne le 14 juillet 2015, par huit parties: les pays du P5+1: les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni) et l'Allemagne, ainsi que l'Union européenne et la République islamique d'Iran.