Des chercheurs ont eu la chance de déceler de nombreux objets sur le site de Panga Ya Saïdi, au Kenya, une grotte qui a donné refuge aux hommes pendant près de 78.000 ans. La revue Nature Communications publie les résultats des travaux de cette équipe internationale, emmenée par l'Institut Max Planck (Allemagne).
78,000-year-old record of Middle and Later stone age innovation in #PangaYaSaidi cave in East African tropical forest. @UiB researchers Simon Armitage and Francisco d’Errico from #SapienCe in the int. team behind the findings presented in @nature https://t.co/D8ls2JmE71) pic.twitter.com/YAlpnE8yV4
— Universitetet i Bergen (@UiB) 10 мая 2018 г.
La grotte est unique en son genre puisqu'elle a été habitée sans interruption pendant des dizaines de milliers d'années. Le réseau de ses couloirs constitue environ un kilomètre et la «salle» principale fait 100 mètres de long. À en juger d'après les nombreux outils de pierre taillée, il semble que les premiers hommes soient venus habiter les lieux il y a environ 78.000 ans. De nombreux outils ont été trouvés lors des fouilles, dans un empilement de sédiments d'environ 3 mètres qui prouvent l'évolution technologique des outils. Ainsi, il y a plus de 67.000 ans, ces derniers sont devenus plus petits en lien avec les transformations des techniques de chasse et de subsistance.
“The Panga ya Saidi cave is the only known site in East Africa with an unbroken archaeological record of human inhabitation.”https://t.co/LRjs6bVh2R
— VAN NGUYEN, MD, FACC (@HAVIMD) 11 мая 2018 г.
Les chercheurs ont également découvert des outils en pierre vieux de 10.000 ans, des os sculptés ayant entre 25.000 et 48.000 ans, des bijoux, ainsi que la plus ancienne perle jamais trouvée au Kenya, datant d'il y a environ 65.000 ans et fabriquée en coquillage marin.
New evidence of Early Man found at Panga ya Saidi in Kilifi https://t.co/9lf9W8pGqx pic.twitter.com/Pfj9zZzgwJ
— NTV Kenya (@ntvkenya) 10 мая 2018 г.
Les hommes ont quitté le site assez récemment. De nos jours, les grottes ne sont plus habitées, mais la population locale y enterre ses morts.