De quoi Poutine et Erdogan ont-ils parlé au téléphone hier soir?

© Sputnik . Sergueï GuineevHassan Rohani, Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine
Hassan Rohani, Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine - Sputnik Afrique
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Jeudi soir, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont eu une conversation téléphonique lors de laquelle ils ont évoqué le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord nucléaire iranien, a annoncé le service de presse du Kremlin.

Le retrait unilatéral des États-Unis du Plan d'action conjoint (JCPOA) sur le programme nucléaire iranien a été abordé lors d'une conversation téléphonique entre les dirigeants turc et russe jeudi soir, a communiqué le Kremlin.

«Il a été souligné que la préservation du VCPR est d'une importance fondamentale pour la sécurité internationale et régionale, ainsi que pour le régime mondial de non-prolifération», a précisé le service de presse.

De plus, le dirigeant turc a félicité son homologue russe à l'occasion de son entrée en fonction au poste de Président.

«Le dirigeant turc a chaleureusement félicité Vladimir Poutine à l'occasion du 73e anniversaire de la victoire de la Seconde Guerre mondiale et de son entrée en fonction au poste de Président de la Fédération de Russie», indique le communiqué du Kremlin.

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Les parties ont confirmé leur ferme engagement à poursuivre la coopération avec les autres participants à l'accord nucléaire et à coordonner les mesures prises dans ce contexte.

Les Présidents ont également «abordé les questions du règlement syrien et de la mise en œuvre de projets bilatéraux clés».

Donald Trump a annoncé le 8 mai qu'il retirait son pays de l'accord signé à Vienne en juillet 2015, en vertu duquel l'Iran a accepté de brider son programme nucléaire en s'engageant à ne jamais chercher à obtenir la bombe atomique en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales visant la République islamique.

Pour sa part, le Président iranien Hassan Rohani a fait savoir que son pays restait fidèle à l'accord signé avec les cinq parties restantes, mais que son pays était prêt à reprendre en cas de besoin l'enrichissement d'uranium sans aucune limitation.

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